Le BUTODRA vous fait découvrir ses sociétaires à travers un portrait. Pour ce  mois de novembre, nous vous proposons de découvrir  l’artiste  Edem Drackey.

De « Togo Star Karaoké » en 2010 à mon célèbre „single Tatiana„ en passant par  » All Music Awards » en 2017 sans oublier le  » 228 T Factor », j’ai su me révéler au public togolais en tant qu’artiste togolais de la chanson. Pour ceux qui m’ont suivi depuis le début, mon parcours est spécial comparé à celui des autres  artistes de ma génération. Pour moi c’est  un parcours semblable à celui d’un élève qui reçoit les cours les apprend et passe par un examen avant d’aller à un niveau supérieur. De 2010 à 2017 j’ai dû passer par plusieurs étapes avant d’être surtout devenu populaire à travers mon titre « Amévévé » en 2019 qui n’est rien d’autre qu’un remerciement à l’endroit de tous ceux qui m’ont accompagné et continuent de m’accompagner  sur ma route pleine d’aventures.

Dans tout métier, on a une référence institutionnelle qui s’occupe des droits et devoirs des pratiquants de ce métier. Au Togo, après le Ministère de la culture, c’est le  » BUTODRA » qui confirme officiellement notre métier d’artiste, qui est notre voix institutionnelle et se bat pour nos droits d’auteurs. J’en suis d’ailleurs un membre et jusqu’alors, je dirais que le  » BUTODRA » fait de son mieux pour que mes œuvres ne soient pas vides de revenus et m’assure l’obtention des documents  nécessaires dont j’ai besoin pour mes démarches administratives en tant qu’artiste togolais.

En outre, dans les moments difficiles où nous nous voyons dans l’obligation de ne pas exercer notre métier comme ceux  de cette pandémie du Coronavirus, j’aurais aimé, en plus des efforts fournis, que le BUTODRA nous représente mieux auprès du gouvernement et auprès des partenaires financiers et techniques du Togo, pour qu’on puisse mieux nous venir en aide financièrement et nous permettre d’assurer notre survie. Toutefois, je suis titulaire d’un BTS en communication des entreprises, d’une licence en Management international et d’un Master en marketing communication. Je ne suis pas le seul artiste diplômé au Togo. Le BUTODRA  peut profiter de nos qualités et de nos savoir-faire en nous invitant à des ateliers de travail pour qu’ensemble nous réfléchissions  sur des sujets liés à l’avenir de la culture togolaise.

Et pour finir je suis conscient de la désolation que nous vivons tous dans le monde entier et plus précisément au Togo où la couche moyenne de la population dont nous les artistes aussi, se plaint de ne pas pouvoir survivre financièrement à cette pandémie. Pour apaiser les âmes j’ai réservé pour cette fin d’année un bijou musical nommé « Amé wou ga » pour nous rappeler à tous que l’on a certes besoin d’argent mais que la valeur humaine est très importante et que nous ne devons pas préférer l’argent à l’Humanité peu importe la situation.
Pour finir, j’exhorte donc toute la population d’ici et d’ailleurs à ne pas négliger les mesures barrières contre cette pandémie…

Edem DRACKEY

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